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Le retour des «valeurs de croissance»
information fournie par Le Revenu 28/07/2022 à 09:05

Le géant du luxe Kering figure parmi les plus belles valeurs de la cote. Son titre a pourtant perdu 45% entre le plus-haut atteint en août 2021 et le plus-bas de mai 2022, ramenant ses multiples de valorisation à des niveaux plus attrayants. (© cc)

Le géant du luxe Kering figure parmi les plus belles valeurs de la cote. Son titre a pourtant perdu 45% entre le plus-haut atteint en août 2021 et le plus-bas de mai 2022, ramenant ses multiples de valorisation à des niveaux plus attrayants. (© cc)

En prévision du prochain pic d'inflation, les investisseurs se concentrent désormais sur le risque de récession. Le peu de visibilité sur l'ampleur du ralentissement à venir favorise le rebond boursier des plus belles sociétés, après leur plongeon historique au premier semestre.

Rien n'y fait, ni des créations d'emplois aux États-Unis supérieures aux attentes du consensus des économistes, ni une inflation record de 9,1 % en juin : le rendement à dix ans du T-note américain reste proche des 3%, après un sommet à 3,50% atteint le 14 juin dernier.

Surtout, la courbe des taux est inversée depuis plus de deux semaines avec un rendement à deux ans de 3,24%, supérieur à celui de l'échéance à dix ans (3,02 %). Et le prix des matières premières a entamé sa décrue : -35% pour le cuivre depuis le plus-haut de mars dernier, -40% pour le blé, -26% pour le pétrole Brent de mer du Nord.

Seul le gaz européen se maintient proche des sommets en raison de la menace d'un arrêt des livraisons russes. Le risque d'un recul de l'activité dans l'industrie et les services semble donc se préciser dans l’esprit des investisseurs.

La guerre en Ukraine et la flambée des prix de l’énergie ajoutées au volontarisme des banques centrales pour freiner l’inflation ont sensiblement augmenté la probabilité d’une croissance négative à l'horizon 2023.

Une menace de récession

Des gérants actifs privilégient donc à nouveau des «valeurs de croissance», réputées moins sensibles à un ralentissement de la conjoncture.

Depuis un mois, les plus fortes progressions du SBF 120 sont enregistrées par des actions de sociétés classées dans la catégorie «croissance»,

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